Dans un contexte où les territoires font face aux effets du changment climatique et au besoin de mettre en oeuvre une transition écologique aussi complexe que prescriptive, il est apparu nécessaire de mettre en réseau les acteurs de l'aménagement durable du territoire pour faciliter l'émergence de réponses partagées et efficientes.

La plateforme est un dispositif partenarial en "mode projet" collaboratif, permettant de produire et mettre à jour de la connaissance au sens large, dans une démarche analytique et opérationnelle sur le territoire régional. Coordonner et organiser l'écosystème de l'observation du territoire sans prétendre le diriger ni se substituer aux acteurs territortiaux (principe de subsidiarité), là est tout l'enjeu des missions portées par la Plateforme.

La plateforme est un dispositif opérationnel de la stratégie régionale de la connaissance, basée sur des partenariats nouveaux et à venir, et constituée :

• d'une gouvernance partagée
• d'un réseau de partenaires territoriaux
• d'un site éditorial d'information, de valorisation de ressources et de données géographiques, et d'animation de réseau : le portail connaissance du territoire (en cours de restructuration)
• d'un catalogue de ressources (études, cartes,analyses, outils)
• d'un catalogue de données géographiques provenant de l'infrastructure Datasud 
• d'événements divers (séminaires d'études, séminaires thématiques, journée de l'information géographique, ateliers)
• de groupes projets (avec à venir, des espaces privés dédiés aux participants)
• d'un portage de projet régional
• d'une équipe dédiée

• impulser et coordonner la (co-)production et la valorisation des ressources et référentiels communs (études, analyses, données géographiques ouvertes...),
• déployer et renforcer des outils dédiés (services numériques, DataSud, Portail connaissance du territoire)
• animer une communauté forte d'acteurs régionaux autour de projets collectifs d'intérêt régional au service des politiques publiques locales

La Région, la Préfecture, l’INSEE et l’IGN constituent les membres fondateurs de la Plateforme connaissance du territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur dont la collaboration est formalisée par la « convention-cadre 2022-2028 portant création de la Plateforme » (passée en CP du conseil régional le 21/10/2022, en cours de signature par les partenaires). Les membres fondateurs sont des acteurs de confiance, agissant dans une démarche de service public.

La Plateforme est surtout forte des territoires et acteurs du développement souhaitant s’y impliquer. Toute structure publique, ainsi que tout organisme non public engagé ou souhaitant s'engager dans une convention-cadre avec la Région (partenaires foncier éco, agences d’urbanisme…), peut adhérer à la Plateforme. Le retour signé d’une charte d’adhésion suffit aux structures pour participer à la Plateforme. Nombre de projets sont déjà réalisés dans le cadre de partenariats avec des acteurs majeurs de l’observation (CEREMA, agences d’urbanisme, chambres consulaires, universités…) pour alimenter le champ de la connaissance et de l’ingénierie publique. 

La gouvernance de la plateforme suit une logique ascendante, mettant au premier plan l’intérêt des territoires.

Le comité d’orientation, formé des membres fondateurs et de l’ensemble des signataires de la charte d’adhésion, propose au comité de pilotage des orientations stratégiques :

• priorités de production de ressources et de services ;
• adaptations de l'existant ;
• mise en visibilité d'actions locales ;
• coordination de projets à enjeux partagés ;
• demande d'accompagnement humains et / ou financier autour de dispositifs favorisant l'outillage des territoires pour faire face au changement climatique, etc.

=> Les rendez-vous territoriaux menés annuellement dans chaque département, s’ils ne constituent pas une instance de gouvernance en tant que telle, permettent la remontée d’information et la mise en réseau avec les acteurs locaux.

Le comité de pilotage, constitué des membres fondateurs, définit, sur la base des orientations souhaitées par l’ensemble des membres et de l’intérêt propre à chaque institution, des chantiers prioritaires et peuvent y affecter des moyens humains ou financiers, en association avec l’ensemble des acteurs territoriaux souhaitant également s’y impliquer. Les niveaux d'interventions, les moyens affectés, le positionnement des acteurs, sont fonction de la nature des projets portés, seule demeure la logique de co-construction par définition ouverte et de service public.