Neuf Français sur dix souhaitent que l’État favorise la relocalisation des entreprises industrielles sur le sol national d’après un sondage Odoxa-Confluence en 2020. Ce grand appel au retour des usines est une réponse au fort sentiment de dépendance ressenti au cours de la crise sanitaire.  Mais cette préoccupation n’est pas nouvelle, en 2018, la France lançait son plan « territoires d’industries » pour redynamiser ce secteur économique.

Comment se positionne l’industrie en région Provence-Alpes Côte d’Azur? Quels sont les contours d’une industrie du futur relocalisée ? Quelles sont les conditions favorables à l’émergence d’écosystèmes industriels? Comment concilier développement industriel et problématiques environnementales ?

A partir de cet état des lieux de l’industrie régionale, comment esquisser une économie plus désirable pour notre territoire ?

• Pascale Rouaud, cheffe de projet INSEE et Mathieu Sauviac chargé d’études et d’évaluation au service études statistiques et évaluation de la DREETS nous ont presenté un état des lieux de l'industrie en Région

  Consulter l'étude : Une industrie moins présente mais plus résiliente

  Retrouvez le ppt de Pascale Rouaud et Mathieu Sauviac (pdf - 1.14 Mi)

• Pierre Veltz, économiste et sociologue, grand prix de l'urbanisme en 2017, auteur de plusieurs ouvrage sur l'hyper industrialisation et plus récemment  L’économie désirable (Seuil) était  notre grand témoin. 

Entre attractivité résidentielle et touristique du territoire, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est fortement impactée par le développement des résidences secondaires, qui représentent près de 14,5% des logements et la positionne au deuxième rang après l’Occitanie. . Dans le même temps, l’apparition de nouveaux acteurs sur le marché immobilier offre de nouvelles opportunités pour les résidences secondaires, en inscrivant de nouvelles pratiques de tourisme résidentiel liées à l’essor des plateformes de location saisonnière dans la région.

 Véritable support d’une économie touristique dynamique, grâce aux retombées financières qu’elles génèrent localement, les résidences secondaires participent aussi de la tension du marché immobilier, en révélant des difficultés d’accès au logement pour certaines populations, contraintes de s’éloigner pour accéder à un logement abordable.

Dès lors, il convient de prendre la mesure de leur dynamique qui s’intensifie, offrant ainsi un éclairage aux enjeux d’aménagement et de développement équilibré des territoires de la région.

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• Benjamin Mereau, Chef de projets d'action régionale, Direction régionale de l'Insee Provence Alpes-Côte d'Azur,

L'étude :  Qui détient les résidences secondaires ? 

Son support (pdf - 1.68 Mi)

• Sylvie Rochhia, et Dominique Torre économistes au sein du Groupe de Recherche en Droit, Economie et Gestion (GREDEG),  et Jean-Charles Briquet-Laugier, secrétaire général de la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société Sud-Est, nous ont présenté

 l'étude "Airbnb en Provence-Alpes-Côte d'Azur : un nouvel acteur pour l'économie du tourisme"

le support de présentation (pdf - 1.54 Mi)

Matthis Stock,  géographe spécialiste du tourisme à l’université de Lausanne, et membre du Groupe de recherche Cultures et natures du tourisme, était notre grand Témoin.

La crise sanitaire et en particulier le premier épisode de confinement ont mis en lumière une catégorie d'emplois essentiels, dits de « première ligne ». Certaines professions souvent dévalorisées sont apparues en effet comme essentielles au bon fonctionnement – voire à la survie – de notre société. 

Tout le secteur des services à la personne, que l’on appelle l’économie du care, apparaît indispensable: derrière les caisses des supermarchés, dans les crèches encore ouvertes, chez les particuliers ou encore pour assurer le nettoyage au sein des hôpitaux et dans les grandes surfaces, on ne peut se passer d’une foule de travailleurs et travailleuses, souvent de l’ombre, dont on fait pourtant peu de cas en temps «normal». Cumulant des conditions de travail difficiles, des rémunérations faibles et une précarité de leurs emplois (contrats courts, temps partiels) ces travailleurs sont majoritairement des femmes sur des emplois très genrés.

Notre rencontre dressera un état des lieux des emplois et des conditions sociales de ces travailleurs en Provence-Alpes-Côte d'Azur avant de mettre en perspective les enjeux dont ils sont porteurs, à travers deux éclairages successifs apportés par :

• Olivier Sanzeri (INSEE) et Virginie Meyer (DREETS), qui présenteront une étude conduite avec la Région soulignant la place prépondérante des femmes parmi les 392 300 travailleurs en première ligne lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19 

L'étude

• Pierre Concialdi, économiste spécialisé dans les questions sociales, chercheur à l'Institut de recherches économiques et sociales (IRES) sera notre grand témoin

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