Mon Littoral est animé par la DREAL Provence-Alpes-Côte d'Azur et la Région Sud.
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Les littoraux de la région constituent des espaces stratégiques qui sont porteurs d’enjeux forts mais parfois complexes voire contradictoires pour les territoires. Vecteurs d’attractivité, de développement, ils portent également des enjeux environnementaux et de biodiversité conséquents qu’il faut pouvoir préserver. Ces espaces, n’échappent pas aux effets du changement climatique dont les conséquences et les risques sont multiples et commencent à se faire ressentir. Ces effets ne seront que plus intenses dans les décennies à venir.
Avec ses quelques 1000km de côte, plus de 50% du linéaire du littoral protégé, 70% de sa population concentrée sur les 25km de bande littorale et comprenant un nombre significatif d’infrastructures, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est tout particulièrement concernée par ces enjeux littoraux.
La Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (2012), en cours de révision, a favorisé la création d’un réseau national des observatoires du trait de côte pour l’ensemble des régions disposant d’une façade maritime. La compréhension et le suivi des évolutions passées et actuelles du littoral, l’identification et la mise en lumière de « bonnes pratiques » sur ces enjeux s’avèrent en effet essentiels pour gérer les aménagements actuels et anticiper au mieux les évolutions à venir pour permettre aux territoires de s’y adapter dans les meilleures conditions et en favorisant des solutions fondées sur la nature (SFN).
La démarche « Mon Littoral Provence Côte d’Azur » initiée concrètement en 2020 sur une dynamique de la DREAL Provence-Alpes-Côte d’Azur avec l’appui du CRIGE et désormais avec le soutien de la Région Sud, est une déclinaison concrète visant la mise en commun, le porter à connaissance et la diffusion de données locales ainsi que la fédération d'un réseau d'acteurs du littoral en région et l'accompagnement des territoires sur la gestion durable du trait de côte à travers l'animation de la plateforme Mon Littoral Provence-Côte d'Azur.
L’objectif est de contribuer à une culture régionale de la gestion du trait de côte et des risques côtiers et de l’adaptation au changement climatique. Le dispositif promeut les valeurs de la gestion intégrée de la zone côtière (GIZC), en considérant les intérêts, les ressources et les contraintes de l’ensemble des acteurs territoriaux qu’il a pour vocation de mettre en réseau dans une approche pluridisciplinaire et ouverte.
La démarche, mise en visibilité dans le portail Mon Littoral a principalement pour but de :
- favoriser l’observation et la connaissance des territoires littoraux régionaux, et concourir à leur gestion intégrée dans un contexte de changement climatique et à la préservation de la biodiversité, notamment grâce à la protection des posidonies ;
- communiquer sur la situation et l’évolution du littoral de la région pour sensibiliser les territoires et leurs parties prenantes sur ces enjeux ;
- fédérer une communauté d'acteurs du littoral en région afin d'échanger sur les besoins et les enjeux et partager des connaissance et des retours d'expériences ;
- renforcer l’intégration par les territoires des enjeux littoraux et de leurs impacts dans les projets de territoire par la mise en œuvre de stratégies partagées ou de dynamiques partenariales, source de nouvelles gouvernances (SLGITC, Volet littoral et maritime dans les SCOT par exemple) ;
- renforcer la capacité d’expertise, d’actions et d’anticipation des territoires et des organismes, en développant les capacités d’étude par le partage de données, de connaissances, d’outils ou de bonnes pratiques ;
- améliorer la mise en œuvre des politiques publiques et la capacité d’expérimentation, d’innovation en intégrant des informations de sources différentes et en leur donnant une représentation spatiale.
- rendre possible la mutualisation de référentiels et de données métiers, et ce faisant permettre la réalisation d’économies d’argent public ;
- rendre accessible les données en conformité avec la convention d’Arrhus, la directive européenne INSPIRE et la Loi pour une République numérique de 2016.