Les membres fondateurs de la plateforme
Représentant du Premier ministre et de chacun des ministres dans la région, le préfet de région est le garant de la cohérence de l’action des services de l’État.
Il dirige - sous l’autorité des ministres concernés - les services déconcentrés de l’État dans la région, à l’exception de la direction régionale des finances publiques, du rectorat, des services d’inspection du travail et du ministère des armées.
Pour accomplir ses missions, le préfet de région est assisté d’un Secrétariat Général pour les Affaires Régionales (SGAR) et des chefs des services régionaux de l’État.
Actions dans le champ de la connaissance
L'État a défini en 2021 une politique publique de la donnée qui promeut la diffusion, le partage et la valorisation des données. Au travers del'action des services connaissances ou statistiques des services déconcentrés de l'État comme la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement, et du logement), la DRAAF (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt), ou la DREETS (Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités), la préfecture de région s'inscrit dans une stratégie de production de données et de connaissance pour éclairer les décisions publiques et informer tous les publics, et ainsi développer et diffuser une connaissance territoriale, ouverte, homogène et cohérente.
DRAAF (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt)
DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement, et du logement)
DREETS (Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités)
DRAC (Direction régionale des Affaires Culturelles)
L'Insee collecte, produit, analyse et diffuse des informations statistiques sur l'économie, la société et les territoires français.
Acteur incontournable de la statistique publique, l’Insee produit données, indicateurs et études pour éclairer le débat public et fournir des analyses socio-économiques en toute indépendance. Ces études s’appuient le plus souvent sur des méthodes et des outils mutualisés au niveau national, ce qui assure la comparabilité des analyses d’une région à une autre.
Dans le cadre de sa stratégie Horizon 2025, l’Institut s’est fixé comme premier et deuxième objectifs de « faire parler les chiffres et aller au-devant de tous les publics », et d’« innover et être en première ligne sur les sources de données ». Au travers de ses services d’étude régionaux et en complément de la diffusion de très nombreuses données en libre accès sur son site, l’Insee propose ainsi aux acteurs publics régionaux (services de l’État et collectivités notamment), des éléments de cadrage et d’analyse sur leur territoire d’action et leurs politiques publiques.
Lutte contre le changement climatique, maîtrise de l’artificialisation des sols, anticipation des mutations économiques, sociales… autant de défis majeurs qui concernent le territoire régional et pour lesquels il est nécessaire d’apporter une réponse fondée sur l’intelligence collective.
C’est l’ambition de la stratégie pour la connaissance du territoire portée depuis 2017 par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Offrant un cadre structuré aux actions portant sur l’observation, l’analyse et la prospective, la démarche est intimement liée à la définition des schémas intégrateurs et des politiques d’appui au développement territorial (SRADDET, SRDEII, plan climat, « nos territoires d’abord », « nos communes d’abord »…).
La stratégie prend racine dans la compétence attribuée aux Régions en matière de coordination des dispositifs de connaissance et d’observation du territoire, renforcée par la loi NOTRe, précisée par diverses réformes territoriales : loi pour une République numérique sur la circulation des données et l’opendata, loi 3DS valorisant « l’administration pro-active » dans le domaine des services numériques… Elle fait suite au constat d’une offre fragmentée, d’une inégalité des territoires en matière d’ingénierie publique et du besoin de consolider et coordonner un réseau à échelle régionale.
Pour définir et articuler des stratégies d’aménagement aux différentes échelles territoriales qui les composent, les Régions doivent mobiliser connaissance et expertise. Les évolutions issues des réformes territoriales ainsi que la loi pour une République numérique, invitent les Régions à innover en matière d’ingénierie territoriale. Dans cette perspective, la connaissance produite sur et par un territoire est un enjeu fort en termes de capacité de décision et d’action publique.
L'IGN est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle des ministères chargés de l’écologie et de la forêt. Sa vocation est de produire et diffuser des données (open data) et des représentations (cartes en ligne et papier, géovisualisation) de référence relatives à la connaissance du territoire national et des forêts françaises ainsi qu'à leur évolution.
Grâce à son école d’ingénieurs, l'ENSG-Géomatique, et à ses équipes de recherche pluridisciplinaires, l’institut cultive un potentiel d’innovation de haut niveau dans plusieurs domaines (géodésie, forêt, photogrammétrie, intelligence artificielle, analyse spatiale, visualisation 3D, etc.).
Organisme de référence dans le champ de la cartographie, l’IGN affirme trois ambitions réalistes et à fort impact. La première est d’être un observateur du territoire national en continu en recentrant et développant ses activités de production et de valorisation sur la « cartographie de l’anthropocène ». La seconde est d’être un acteur des « communs » numériques en complément de ses activités de production en rassemblant les parties prenantes autour de défis d’intérêt commun. Enfin, la troisième est d’être le cartographe, compagnon des découvertes et des représentations.