Confinements, télétravail, mesures de distanciation, restrictions de déplacements… toutes ces mesures, pénibles pour tous, ont été vécues différemment selon le lieu de résidence. Les questionnements sur l’avenir des villes ont alimenté deux années de crise de débats et réflexions. De nombreux reportages ont montré des citadins qui, lassés de leur appartement trop petit et leur quartier trop minéral, quittaient la ville pour se mettre au vert. Mais, par choix ou par contrainte, tous les citadins ne sont pas partis. Une grande majorité d’urbains en Région s’est adaptée, en faisant émerger de nouveaux usages dans la sphère privée (adaptation du logement), comme dans l’espace public (pratiques sportives de proximité, évolution des modes de déplacement…). Côté urbanisme, les villes se sont organisées dans l’urgence (corona-pistes pour les vélos, gymnases transformés en centre de vaccination…) et sortent bousculées d’une crise qui a ébranlé les certitudes, comme celles du bien-fondé de la densité, de la mono fonctionnalité des logements…
Un des impacts majeur observé est la numérisation des activités économiques et un nouveau rapport à la proximité. In fine, la Covid sera-t- elle, à l’instar de grandes épidémies au cours de l’histoire, un accélérateur de mutations urbaines ?
Lors de cette nouvelle Rencontre Connaissance du Territoire, 2 études sont soumises au regard de notre grand témoin Hélène Reigner, professeur en urbanisme et aménagement à Aix-Marseille Université, membre du conseil scientifique de la Région SUD et responsable de Popsu Territoires.
L'etude
Le support de présentation